En clôture d'une année déjà bien mouvementée, nous ré-ouvrons cette nouvelle avec une rétrospective sur un support soumis à bien des ballets — ouvertures et fermetures se ponctuent de danses incessantes — dont les traces se révèlent au grés d'une balade urbaine. Un parcours jonché de peintures, vivantes, masquants la nudité du règne marchant sur son fin rideau de fer. Les artistes enchaînants les gestes, tantôt précis et souvent sommés de tenir la cadence, ont marqué la mémoire de mes déambulations. Je vous propose de s'arrêter face aux tableaux vivants des rues et d'ouvrir les yeux lorsque les stores se ferment.

 

Les photographies présentes dans cette édition ont été sélectionnées parmis plus de trente-mille images d’archives réalisées entre 2009 et 2019 à Toulouse. Cette extrait est issu d’une documentation rationnalisée qui est largement accessible sur le site www.illegalpainting.com.